vendredi 26 mars 2010

Express

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Émission du samedi

Ça fait vibrer non ? Autant pour les femmes que les hommes. Le simple fait d'entendre cette chanson est le signe que la soirée va bien se dérouler. Pour les hommes qui aiment le hockey, c'est l'apothéose de la semaine. Pas de travail le lendemain, vous vous permettrez sûrement une ou deux petites bières supplémentaires. Pas plus. Une par période, il n'y a rien là !

Pour la femme, les émotions sont différentes. Peut-être que la dame de la maison adore le hockey et vit la même situation que son bien-aimé. On ne sait jamais ! Maudit chanceux. Pour d'autres, bien étendue sur le divan, les pieds blottis contre la bedaine si ronde et si chaude de leur sportif de salon, le moment est aussi exaltant. Certaines préfèrent le calme du rez-de-chaussé, avec un petit film de fille tranquille, alors que leur amateur de hockey crie à chaque but que compte son équipe favorite dans les profondeurs du sous-sol.

Peu importe comment vous écoutez le hockey, avec ou sans l'être aimé, seul ou avec des amis, au sous-sol ou au premier étage etc., l'important c'est le confort ! Futon moelleux, pantoufles chaudes, petite bière ou un Pepsi régulier. N'est-ce pas ? "Shit, non". Manque le sac de croustilles Lay's Sel et Vinaigre ou un bon Doritos au supposé fromage cheddar. Oubliez les croustilles santé de chez Costco, intoxication assurée. Rien ne vaut une bonne dose de gras trans.

Alors, vous décidez d'opérez au plus vite. Il est 19h09, l'avant-match est commencé, tout est prêt. La canette sur la table de salon, les pantoufles en bas du divan, la couverte en polar, reposant sur le dos de ce dernier, est pliée et prête à se déplier pour vous réchauffer. Il n'y a que ce bol de plastique énorme vide qui ne demande qu'à être remplie de ces pommes de terre tranchées mince, frites et surtout assaisonnées à votre goût. Le Provigo est proche, 15 minutes et vous êtes de retour. 2 minutes pour enlever le manteau et tout le kit hivernal, donc, 19:26, vous êtes supposez être de retour et confortablement installé.

Rendu au Provigo, vous repérez le sac de croustilles, l'agrippez et vous vous dirigez vers la caisse "Express" puisque la caisse numéro deux est occupée de plusieurs personnes conduisant des paniers pleins. Vous n'avez qu'un seul item. Une caisse rapide d'ouverte. L'Express. Trois personnes font la file. Le premier de la file demande un Export "A" Medium et la caissière s'affaire immédiatement à ouvrir le panneau des cigarettes. Un homme rondelet arrive avec sa pile de caisses de 24 pour obtenir l'argent de ses consignes à la même caisse mais sur l'autre comptoir. Vous vous en rappelez sûrement, le petit comptoir à consigne muni d'un panier métallique dissimulé sous la planche amovible... La caissière prend son temps, fait payer le paquet de cigarette au monsieur et retourne auprès du rondelet pour lui filer le retour monétaire de sa boisson. La deuxième personne en file pousse un panier plein à ras bord (merde qu'est-ce qu'il fout là ce guignole) et la troisième est une vieille dame âgée qui soutient son porte-feuille d'une seule main tremblante. Probablement le Parkinson. Heuh, non... vous voyez ses muscles striés et ses nerfs tendus qui forcent, tant bien que mal, pour retenir son porte-feuille probablement plein à craquer de "cennes noires". Complètement démoli par cette vision d'horreur, vous avez le choix, abandonner les 10 premières minutes de la première période ou le sac de croustilles. Mais vous êtes rendu au Provigo...

Vous voyez quelque chose qui cloche ? Il est certain que j'exagère, mais chacune de ces situations se produit souvent. Surtout au Provigo pas loin de chez nous. Ce n'est sûrement pas le seul. La caisse EXPRESS devrait normalement être EXPRESS. Alors, mesdames et messieurs les gérants, ma proposition est la suivante : la caisse aux cigarettes, ne l'appelez PAS la caisse EXPRESS. Selon le dictionnaire Web "Reverso" le mot EXPRESS est un adjectif invariant en genre et en nombre qui signifie : "qui assure une liaison, un service rapide". Donc, une caisse EXPRESS se doit d'être RAPIDE. On DOIT entendre le bruit du scanner qui détecte les code barre : BEEP BEEP BEEP BEEP ! On veut que ça clanche.

Donnez lui un autre nom. "Service" ou "12 items et moins seulement" mais pas EXPRESS. Votre deuxième caisse, donnez lui le nom d'EXPRESS. Elle, elle va être rapide. Pas de cigarettes, pas de consignes et peu d'items. Donnez lui un maximum de 8 items. En terminant, pouvez-vous avertir les gens lorsqu'ils ne sont pas dans la bonne file ? 8 items, c'est 8. Pas 12. C'est facile à compter non ?

jeudi 25 mars 2010

Flash - Le Pot-Pourri

À la demande d'un vieux copain, j'ai amassé un petit pot-pourri de situations mettant en vedette le clignotant de la voiture. Mis à part le fait que le clignotant fait partie intégrante du code de la sécurité routière, il serait important pour nous, les chauffeurs, de l'utiliser. Eh bien, pour votre information, le "flasheur" ne vient pas en option sur nos voitures ! Voilà une petite scène qui vous fera peut-être sourire. Elle est malheureusement en anglais :

Shoot'em Up

Alors, allons-y.

1. Vous circulez derrière une voiture sur une route de campagne et soudainement, l'automobiliste devant vous ralentit, ralentit, ralentit et vous vous dites : "Bon dieu, est-il malade, crise de coeur ou de quoi du genre". Mais non ! Il tourne sur un chemin secondaire ! Pouvez-vous s'il-vous-plaît clignoter AVANT de ralentir ?

2. Vous voulez sortir d'un stationnement et vous voulez vous faufiler dans la circulation à votre droite. L'automobiliste qui arrive par la gauche ralentit, ralentit, ralentit, et vous vous dites : "Bon dieu, va-t-il passer que je me faufile derrière lui". Mais non ! Il tourne et entre dans le stationnement que vous voulez quitter. Pouvez-vous s'il vous plaît clignoter avant de pénétrer dans un stationnement que l'on veut quitter ?! On pourrait ainsi entrer dans la circulation plus rapidement sans attendre des heures dû à la circulation dense !

3. Semblable à la situation #1. Vous circulez derrière une voiture sur un boulevard. La personne allume son clignotant, clignote, clignote, clignote et vous vous dites : "Bon dieu, il va tourner ou quoi ?" Mais non !! Une entrée, deux entrées, trois entrées plus loin, il tourne ! Pouvez-vous s'il-vous-plaît ne pas clignoter trop TÔT !

4. Vous suivez une voiture quelconque et elle ralentit subitement se met à tourner ou changer de voie et commence à clignoter. Vous vous dites : "Bon dieu, il aurait pu clignoter AVANT, pas PENDANT !".

Ce ne sont qu'une infime partie de situations simples où il serait pourtant si facile de clignoter à une distance raisonnable, de clignoter AVANT, et non pendant, de clignoter pour avertir les gens quand on veut entrer dans un stationnement pour éviter de leur faire perdre du temps quand il y a des bouchons. Le simple fait d'allonger votre majeur de 1 ou 2 pouce (comme dans la petite vidéo ci-haut) pourrait éviter certaines frustrations inutiles. Certaines personnes vont même jusqu'à la rage au volant. Si vous ne voulez pas de fâcheuses situations, je vous souhaite simplement de relaxer le majeur vers le bras du clignotant et activez le intelligemment, nous sommes des adultes, non ? Responsables ? Pas toujours.

mercredi 24 mars 2010

Nauséabond

6:00 mardi matin, vous vous réveillez un lendemain de la plus terrible journée d'une intoxication alimentaire. La seule pensée des croustilles aux légumes tomates et basilic de Yum-Yum de chez Costco, LE "big grab bag" évidemment, vous lève carrément le coeur. Vous vous habillez tranquillement alors que votre ou vos enfants se régalent de leurs rôties au beurre d'arachide. Votre conjointe / conjoint "cale" un gros et élancé verre de jus d'orange alors que vous ne seriez même pas capable d'en avaler un seul petit "shooteur". Vous faites ce que vous pouvez, avec l'énergie qui vous reste, pour terminer l'étape du départ de la maison vers le travail. Vous vous habillez, vous prenez une douche tiède et vous picossez les quelques graines que vos enfants ont laissés sur la table pour vous en tapisser le fond de l'estomac alors que votre dévouée / dévoué partenaire de vie prépare les cafés, que vous ne siroterez même pas.

Après la "run" de lait (garderie, conjointe / conjoint au travail, stationnement, entrée dans l'enceinte du bureau), vous vous dirigez tranquillement mais surement vers votre frigorifiant bureau.

Tout semble aller pour le mieux jusqu'au moment où vous apercevez au loin une connaissance qui attire votre attention avec des grands "sparages". Vous n'avez pas du tout le goût de vous en approcher alors vous lui faites un signe de tête subtil qui, habituellement, signifie "Hey, comment ça va, moi ça va bien, bye." Rien ne fonctionne, il insiste. Vous vous dirigez donc vers lui, décidé à ne pas parler de votre journée d'hier qui a été composée entièrement de repos, dodo et surtout d'une abstinence complète de bouffe dû à un damné sac de croustilles.

Plus vous approchez, plus vous ressentez un changement dans l'atmosphère. L'espace ambiant change. L'odeur des appétissantes petites patates à déjeuner du casse-croûte à proximité au rez-de-chaussé disparaît pour faire place à une odeur de sueur matinale trop présente. Vous voulez freiner mais le sourire invitant de votre connaissance se fait de plus en plus obligeant. Vous n'avez pas le choix, vous devez plonger dans cette odeur nauséabonde de dessous de bras visiblement marquée par un énorme cerne bleu marin sur un fond de gilet bleu poudre en plein au niveau des aisselles. C'est à ce moment que votre journée précédente se fait malheureusement des plus rapprochée. Le coeur... oh mon dieu.

Alors, morale de cette histoire : Lavez-vous. Le matin, de préférence. Si vous le faites le soir précédent, faites un léger "checkup" le matin avant de partir en soulevant légèrement les bras et si vous flairez ne serait-ce qu'une légère odeur de sueur, appliquez un léger degré d'antisudorifique. Vous rendrez surement un léger service aux gens que vous côtoierai lors de votre journée, sinon un gros à ceux qui n'ont pas le coeur léger. Au pire du pire, demandez à votre conjointe / conjoint, je suis certain qu'elle ou il aura l'audace de vous le dire : Tu pues chéri(e).

mardi 23 mars 2010

Assis !

Ce topo sera relativement court étant donné la simplicité du geste et il s'adresse principalement qu'aux hommes. Mise en situation : Vous avez une copine absolument merveilleuse. Elle vous fait la bouffe, elle se tape le ménage de toutes les pièces et en échange, vous vous occupez de la vaisselle quotidienne et du rangement journalier avant de vous étendre sur le sofa, en cuillère s'il y a de la place, pour écouter vos émissions favorites. Jusque là, tout va bien.

Le trouble survient lorsque votre copine s'attarde au ménage et qu'elle arrive au nettoyage de la bol de toilette. Quoi de plus désagréable que de devoir laver la bol ainsi que ses environs parce que son copain urine debout ! Je ne sais trop si vous vous rendez compte du phénomène lorsqu'on fait notre besoin liquide en position debout. Enfilez des culottes courtes et vous vous apercevrez que plusieurs projectiles atteignent vos tibia assez facilement. On peut facilement connaître l'état du plancher lorsque vous marchez à proximité.

Je propose donc aux hommes d'abandonner la position debout à la maison. Tout le monde en retirera des bénéfices. Premièrement, vous n'aurez plus à entendre les commentaires négatifs de votre copine lors de son ménage. Deuxièmement, le siège de toilette sera TOUJOURS baissé, donc, plus de surprise pour votre copine lorsqu'elle ira faire son #1 en pleine nuit. Troisièmement, c'est finit l'ère de l'homme qui "pisse debout" et la femme qui "pisse assis". Est-ce qu'on peut en revenir ? Il y a des femmes qui aspirent à devenir première ministre et même présidente.

En échange, tout ce qu'on vous demande c'est de ne pas fermer le couvercle. Car, lorsque ce sera notre tour d'aller faire nos besoins la nuit, nous pourront ainsi éviter le contact du couvercle avec notre sac à surprise !

lundi 22 mars 2010

À droite !

C'est dimanche matin et vous n'avez pas encore eu l'occasion d'aller faire votre marché. Vous vous dites qu'il n'y aura probablement plus de soupe à l'oignon dû à son rabais de 75 sous par boîte de 4 sachets. Vous vous résolvez tout de même à aller dévaliser votre épicerie afin de combler votre réfrigérateur démuni.

Rendu au supermarché, vous empoignez un chariot et vous foncez à l'intérieur. Décidé à compléter le tout en moins d'une heure, vous vous rendez vite compte, avec la cohue du dimanche avant-midi, que vous ne vous en sortirez pas en dedans du délai de votre objectif. À quoi bon s'apitoyer sur votre sort. Vous êtes rendu, vous mourrez de faim et vous n'avez ni de nouilles en coude à la maison pour vous dépanner ni de pain pour un succulent sandwich rapide au "baloney".

Vous vous introduisez donc dans le champ de bataille des allées. Alors que vous débutez et que vous désirez vous procurer un "bundle" d'asperge à 99 sous l'unité, une mère hors-foyer, qui n'a OH QUE NON pas oublié sa sacoche, a laissé traîner son panier devant l'étalage de vos futures asperges. Vous faites un tour d'horizon et vous l'apercevez en train d'humer l'odeur d'un ananas, visiblement frais, deux rangées plus loin. Vous vous étirez donc le long-dorsal pour les atteindre en maugréant.

Un peu plus loin, vous désirez entrer dans l'allée des sauces mais une personne âgée qui reluque les pâtes à l'autre bout de l'allée a laissé son panier en plein milieu de l'embouchure. Vous déplacez le panier pour passer et en longeant l'étalage de droite, vous vous dirigez vous aussi vers les pâtes alors qu'une armoire à glace de deux mètres de haut se dirige face à vous, décidé à vous faire changer de parcours. Ce n'est décidément pas votre journée.

J'aurais pu continuer ainsi pendant des heures à vous décrire une seule petite heure de magasinage au supermarché. Les gens sont égoïstes, lents et indécis. La première étape vers la voie de la civilité est évidemment de préparer votre liste d'épicerie. Ce n'est pourtant pas compliqué d'écrire ce qui vous manque pendant la semaine sur un calepin, non ?

La deuxième étape est de ne pas flâner devant une étagère SURTOUT s'il y a des spéciaux. Non mais pensez-y une minute. Rabais + dimanche matin = achalandage, donc... DÉGAGEZ. Placez vous où vous serez certain que vous dérangez personne.

Troisième étape, soyez à l'affût de votre environnement. Vous avez une vision périphérique, non ? Certains spécialistes disent qu'elle va jusqu'à 207 degrés de vision ! C'est énorme ! Essayez de détecter les gens qui s'amènent de côté et soyez constamment au courant de la place où est votre panier. Déplacer son propre panier quand il gêne est primordial. Votre panier devient une extension de votre corps à l'épicerie autant que le bâton d'un joueur de hockey.

Dernièrement, vous reconnaissez cette photo :



Eh bien oui, c'est une route. CIRCULEZ À DROITE, pour l'amour du ciel ! Nous circulons TOUJOURS à droite ! Pourquoi dans un supermarché, nous devenons subitement des européens !? Vous croiserez les gens qui vont dans l'autre sens, vous pourrez ainsi dépasser ceux qui sont arrêtés et tout se déroulera comme dans le meilleur des mondes ! Vous éviterez aussi les "je vais gauche, toi aussi ? Je vais donc à droite, merde, toi aussi" ! La code de la sécurité routière est fonctionnel alors, pourquoi ne pas appliquer cette petite base dans les supermarchés ? Il n'est pas obligatoire de se rendre jusqu'aux lignes jaunes dans le centre des allées... quoique...

Et si vous utilisez votre capacité de transférer vos connaissances, vous comprendrez que ça peut aussi s'appliquer aux magasins en général comme le Wal-Mart, Canadian Tire, etc. Partout où l'on peut trouver des paniers. Donc, n'oubliez pas : nous ne sommes PAS seuls.

vendredi 19 mars 2010

La graine

"Oh yes, mega party chez Johnny", vous dites-vous à vous même après avoir reçu une invitation de votre meilleur ami. Les "party" de la semaine de relâche sont toujours "canon" et vous vous dites encore une fois que vous allez trouver la perle rare. Vous vous habillez, vous quittez et en passant, vous arrêtez chez Subway et vous vous enfilez rapidement un sous-marin "steak-fromage" sur pain herbes italiennes et fromage. Vous arrivez à la soirée et tout au long du "party" vous rencontrez des gens qui vous font des rictus subtils et gênés. Vous n'en faites pas de cas et terminez la soirée. Vous retournez donc chez vous, déçu. Vous vous dirigez à la salle de bain pour vous brosser les dents et au moment où vous ouvrez la bouche : QUELLE HORREUR !!!! Vous apercevez une satané graine de basilic cuite, immense et surtout NOIRE, entre vos deux palettes ! Tellement grosse qu'on aurait pu la nommer "crotte de dent". Quelle poisse ! Personne ne vous l'a dit !

Vous êtes sûrement d'accord avec moi que lorsqu'on a une graine entre les palettes, il est primordial qu'on vous avertisse ! Il n'y a pas de honte à se le faire dire. Tout le monde mange et tout le monde a une chance qu'une graine se loge à cet endroit privilégié. La honte la plus "honteuse", c'est de la porter fièrement et surtout inconsciemment avec un sourire des plus "chevalin" !

Vous pouvez aborder la personne avec l'assurance de faire une ou un heureux. Tout comme moi lors d'une soirée dans un bar alors que j'étais jeune et sans gêne, surtout après "quelques" consommations. J'ai approché le mec qui arborait un sourire "Colgate" et surtout "grainé" et je lui ai dit : "Je ne te connais pas et ce sera probablement la seule chose que je vais te dire de toute ma vie... t'as une graine entre les palettes." Il me répondit : "Merci mon vieux, tu viens de sauver ma soirée."

Conclusion : On veut le savoir quand on a une graine entre les dents. Y'a pas de gêne à nous avertir ! Si au pire vous rencontrez la personne qui vous a avertie... vous la percevrez comme étant LA personne qui a osé sauver votre journée ou votre soirée.

jeudi 18 mars 2010

Boum ! boum !

L'été approche, les fenêtre commencent à s'ouvrir et vous circulez paisiblement dans la voie de droite d'une rue ou un boulevard à 2 voies. Vous arrêtez à une lumière rouge "tranquilos" question de ne pas vous ramasser la face dans le volant, tout en écoutant votre poste de radio préféré. Soudain dans la voie de gauche, une voiture propre, fraîchement sortie du lave-auto et visiblement "pimpé" arrive à votre hauteur. Les fenêtre aussi ouverte, tout comme vous. La seule différence est que vous entendez un vacarme incroyable. La musique plus que dans le piton avec du "gros beat" dans le genre : Frederico Franchi - Cream

Bref, vous n'entendez ni la radio avec votre animateur favori, ni le bruit de votre moteur qui est désormais absent. Tout ce que vous entendez et voyez, c'est un "char de chilleux" qui voudrait bien avancer avec la seule force du "boum boum" tonitruant. Mais le pied du conducteur qui fait la "moue" d'une façon des plus intense, du jamais vu, retient tant bien que mal la bagnole qui est sur le point d'exploser.

S'il vous plaît, ce n'est pas que je n'aime pas le "boum, boum" ou que je n'aime pas les "char pimpé". C'est simplement le fait que normalement, la musique qu'on écoute dans notre auto, c'est sensée être pour nous-même, dans l'auto. Mettez votre musique dans le tapis si ça vous plaît, dans un stationnement, chez vous lors d'un "garden party de hot-dog" ou un méga "tailgate", mais pas à une lumière rouge en plein milieu du boulevard Charest quand la majorité des gens n'ont pas encore prit leur café à 7h30 le matin. Respectez aussi les familles qui tentent d'endormir leurs enfants en pleine canicule, au mois de juillet, la fenêtre ouverte dans leur paisible appartement. Mais entre temps, lorsque vous circulez dans un quartier résidentiel sans histoire, baissez le son. Vous arrivez à une lumière rouge et vous êtes en plein trafic, baissez donc le son. Les gens autour n'ont pas à subir l'assourdissement de leur propre radio ou musique d'ambiance. C'est du simple respect d'autrui et avec le temps, vous verrez, par expérience, ça devient un réflexe !

mercredi 17 mars 2010

Le "shiftage"

Vous êtes dans une file devant un comptoir de commande à la droite d'une personne qui est en train de payer. Vous attendez patiemment pour commander dans la queue que vous croyez être la file d'attente principale. Une personne plus âgée, plus imposante ou tout simplement inconsciente de son environnement entre par la porte d'entrée et vient directement se positionner derrière la personne qui est en train de tendre son argent à la caissière. La personne se stationne et attend de passer sa commande sans même avoir jeté un regard à sa droite, vers vous qui attendez depuis déjà depuis quelques minutes. Vous vous dites : "Merde, elle va commander avant moi !". Comme de fait, la personne commande, prend son temps, sort sa monnaie et la caissière manque de change. Dans votre maigre 1 heure de dîner, vous avez peut-être perdu un 5 minutes de plus et vous ne pouviez pas vous le permettre ! Voir schéma ci-dessous.




Autre situation, vous êtes à l'épicerie en train de consulter les revues où il y a probablement des nouvelles concernant Britney Spears en rechute et quelqu'un vient entrer dans la file, devant vous, sans même vérifier si vous faites la file pour la caisse.

Il est évident que je viens de décrire deux situations très précises mais quand même, question de civilité, regardons les gens qui attendent. Vérifions auprès d'eux s'ils font la file pour commander, payer ou seulement pour glander ! Il est possible qu'une personne soit encore indécise devant un menu ou devant un "rack" à revues. Une simple phrase pour éclaircir le tout dans le genre de : "Faites-vous la file pour commander ?". Ce n'est qu'une question de respect. C'est une règle non-écrite, on ne "shift" pas les gens dans une file, sans leur demander.

Petit message aussi à ceux qui regarde les revues dans les épiceries, essayez aussi d'avoir une position claire dans la file. Tentez de ne pas être ambiguë ! Vous pourrez aussi éviter de vous faire couper !

mardi 16 mars 2010

Les agressions

Vous êtes vous déjà fait donné une "binne" sur l'épaule ? Une "petuche" ou "pichnotte" derrière l'oreille ? Une claque derrière la tête ou dans le dos lorsque vous buvez un quelconque liquide ? Autre situation : y'a-t-il quelque chose de plus "platte" quand vous sortez l'hiver avec vos collègues pour aller dîner et soudain, le zélé du lot se met à menacer le paisible groupe avec des balles de neige ? On peut en énumérer des tonnes !

Eh bien, ce sont des agressions. Selon l'encyclopédie "Linternaute", l'une des définitions décrit l'agression comme étant une "attaque contre l'intégrité physique d'une personne." Ça va à l'encontre du confort personnel. Souvent les agressions sont imprévues et généralement pas très bien accueillies.

Je suggère donc, comme premier conseil, de cesser les agressions physiques mineures lorsque vous n'êtes pas dans la pratique d'un sport de contact ou d'une toute autre forme de "colletaillage" mutuellement acceptée. Vous pourrez ainsi éviter les commentaires stupides de l'agresseur satisfait et les réactions souvent négatives de l'agressé insatisfait

lundi 15 mars 2010

Mot de bienvenue

Voilà, c'est fait ! J'ai toujours eu le goût d'afficher ce que je croyais être juste dans notre société. On se demande souvent pourquoi, il y a de la chicane, de la bisbille ou des mésententes dans notre société alors que la solution est si simple : se regarder le nombril. Un petit peu de savoir-vivre ou de civilité pourrait éviter la majorité des petits conflits que nous pouvons avoir avec les autres.

La définition de la civilité est courte et très facile à comprendre. Selon le célèbre site Web Wikipédia, "la civilité ou savoir-vivre désigne un ensemble de règles de vie en communauté telles que le respect d'autrui, la politesse ou la courtoisie". Sur le site web du dictionnaire "sensAgent", la civilité se décrit comme suit : civilité : (n.f.) 1.(vieux) respects des convenances, des usages.

Je crois que nous ne sommes pas assez courtois, moi y compris. À l'épicerie, chez Wal-Mart, à l'école, au bureau, nous manquons souvent de respect ou de gros bon sens. Si nous avions un peu plus de civilité, un petit peu plus de respect d'autrui et de politesse, nous pourrions, à la base, éviter de faire enrager les gens autour de nous. Donc, éviter les conflits possibles et stupides. Je crois que le problème est là : regardons notre comportement avec les autres et essayons de mettre un peu d'eau dans notre vin lorsqu'il est temps d'interagir avec les autres. Je ne me soustrait pas à la population. En fait, je me suis regardé agir et je me suis vite rendu compte que je suis loin d'être parfait. C'est ce qui m'a poussé à écrire ce petit blog du savoir-vivre.

On ne pense plus souvent aux autres, on pense plus souvent à soi qu'à autrui. C'est compréhensible dû à la vie que l'on mène tous. Les enfants, la garderie, le travail, les collègues frustrants, les émissions qu'on ne veut pas manquer, les bouchons de circulation, et j'en passe.

J'espère donc vous toucher un petit peu en vous étalant certaines règles de vie simples et qui, je crois, sont pleines de gros bon sens. Évitons les petits gestes qui peuvent frustrer notre entourage, autant nos proches que les inconnus. Si on veut avoir une bonne relation avec les gens qui nous entourent, autant les proches, les collègues ou autres, il est impératif de revoir notre façon d'agir avec les autres. Je suis loin d'être parfait. Personne l'est ! C'est pourquoi je suis ouvert aux suggestions !

Selon moi, la recette est simple : 3 tasses d'introspection, 2 tasses de civilité et une pincé de bonne volonté. On mélange le tout et je crois qu'on à un bon gâteau de respect d'autrui et de gros bon sens collectif !

Pardonnez les erreurs de français, j'essaie de faire de mon mieux !

Bonne lecture !